Par Vincent Henry, doctorant « Laboratoire Lipha », Université Paris-Est, diplômé d’IRIS Sup’
Aux marges de l’Europe, la Moldavie, pays associé à l’Union européenne mais où l’influence politique, culturelle et économique de Moscou reste très forte, a désigné son président de la République, le 13 octobre. Pour la première fois depuis vingt ans, les Moldaves étaient appelés à élire directement leur président.
La victoire du candidat socialiste Igor Dodon avec plus de 52% est présentée comme une nouvelle avancée de la Russie. Qu’en est-il vraiment dans un pays où chaque élection importante est rituellement annoncée comme un moment de choix crucial entre Est et Ouest ?
Plus qu’une victoire de la Russie, l’élection d’Igor Dodon est la conséquence presque logique de la naïveté, des hésitations et des faiblesses de l’Union européenne à ses marges orientales. Vouloir l’expliquer par la seule influence de Moscou est peut-être un moyen facile de nous dédouaner de nos erreurs.
Plus d’actualité du même type
Toute l'actualité-
Contributions écrites des étudiants — 21 novembre 2024
Vers une normalisation du régime syrien en Europe ?
Lire la suite -
Contributions écrites des étudiants — 4 juin 2024
Empêcher la République populaire de Chine de triompher dans la zone grise : la nouvelle urgence des États-Unis en mer de Chine
Lire la suite -
Contributions écrites des étudiants — 17 mai 2024
La défense de la liberté religieuse : un atout diplomatique pour les États-Unis ?
Lire la suite -
Contributions écrites des étudiants — 22 décembre 2023
Qui est Victoria Villarruel, la nouvelle vice-présidente de l’Argentine ?
Lire la suite