Nouvelles des anciens — 29 avril 2024

Aparté avec un ancien – Jean-Baptiste Laureau, associé et directeur de la stratégie chez Madaré

Après un master en commerce international, Jean-Baptiste a intégré le parcours « Géoéconomie et intelligence stratégique » (actuel Géoéconomie, gestion des risques et RSE) de la formation Analyste en stratégie internationale, afin d’acquérir de nouvelles compétences complémentaires avec sa précédente formation. Actuellement associé et directeur de la stratégie au sein de l’agence Madaré, il témoigne sur son parcours à IRIS Sup’.

 

Quel est votre parcours scolaire et qu’est-ce qui vous a amené à IRIS Sup’ ?

 

Mon arrivée à IRIS Sup’ est l’aboutissement d’années de questionnements qui m’ont taraudé durant toute ma scolarité. Au collège et au lycée, sans avoir d’excellentes notes, j’étais tout de même assez bon élève. Mais je faisais face au problème que l’on rencontre souvent à cet âge-là, à savoir que je n’étais pas passionné par grand-chose. Déjà féru d’international, je ne rêvais que de ça et c’est ce qui m’a motivé, à 16 ans, à partir faire une année de lycée en Australie, loin de ma famille. Après cette expérience incroyable, mon unique objectif était de partir à nouveau.

 

L’école de commerce post-bac était à mon sens le meilleur moyen pour repartir rapidement, alors je me suis inscrit en parcours de commerce international et j’ai eu l’opportunité de passer un an au Mexique, à Guadalajara. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé que « partir pour partir » n’était plus suffisant et que je voulais travailler dans la diplomatie. À la sortie de mon école de commerce, je me suis ainsi mis en recherche d’un master en Relations internationales et en assistant aux journées portes ouvertes d’’IRIS Sup’ en 2011 j’ai compris que c’était le bon cursus pour moi.

 

Pourquoi avez-vous opté pour le cursus d’Analyste en stratégie internationale et le parcours « Géoéconomie et intelligence stratégique » (actuel Géoéconomie, gestion des risques et RSE) ?

 

Lors de la première année en Relations internationales, j’ai rapidement pris conscience de mon retard de connaissances en géopolitique, mais j’ai également réalisé que ma formation en école de commerce m’apportait de plus solides compétences en économie. Par ailleurs, dans le domaine des relations internationales, j’étais déjà davantage fasciné par la guerre économique que par les autres grands thèmes, c’est alors naturellement que je me suis tourné vers la géoéconomie dans l’idée de travailler, à terme, dans la diplomatie économique.

 

Quels ont été les moments clés de votre parcours professionnel depuis votre diplôme à IRIS Sup’ ?

 

Tout a débuté lors de mon stage de fin d’études, j’ai travaillé six mois au Service économique de l’ambassade de France à Cuba pour organiser la présence des entreprises françaises à la Foire internationale du Tourisme de La Havane en 2014. Au bon endroit, au bon moment ! Première visite d’un ministre français des Affaires étrangères à Cuba depuis 20 ans, ouverture du bureau de Business France deux mois après mon arrivée. C’était le bon momentum, Cuba est à l’époque sur toutes les lèvres. De 2015 à 2018, j’y reviens en tant que Volontaire international en administration (VIA) pour le compte de Business France, je deviens directeur du bureau avec le titre de conseiller commercial auprès de l’Ambassadeur et j’accompagne plus de 300 entreprises sur ce marché opaque. Puis, retour en France au siège de Business France où je découvre l’autre métier phare de l’agence, l’attractivité économique. Pendant deux ans je travaille sur les grands évènements tels que les Sommets « Choose France » à Versailles puis deviens le chef de cabinet du Président de Business France et ambassadeur délégué aux Investissements internationaux, Pascal Cagni. Trois années très formatrices durant lesquelles je voyage beaucoup à la rencontre de CEOs du Fortune 500 pour les convaincre d’investir en France.

 

En septembre 2023, avec l’envie de me renouveler, je quitte Business France pour l’entreprenariat et je deviens associé et directeur de la stratégie au sein de l’agence Madaré, une agence de communication spécialisée dans le corporate et basée à Toulouse, Paris et Rome.

 

Quels conseils donneriez-vous aux futurs étudiants d’IRIS Sup’ qui souhaiterait suivre une trajectoire similaire à la vôtre ?

 

Être audacieux, se faire confiance et saisir toutes les opportunités ! Grace à IRIS Sup’ qui est reconnue pour la qualité de sa formation et de ses élèves, on a tous les outils en main pour réussir les objectifs que l’on se fixe.

 

Quel est votre meilleur souvenir à IRIS Sup’ ?

 

Sans nul doute ce sont les anecdotes des intervenants qui, en plus de la pertinence de leur enseignement, avaient toujours une petite histoire à raconter sur l’envers du décor. Et mon autre meilleur souvenir restera l’ambiance entre étudiants. Dix ans après je suis encore en contact avec d’anciens camarades de classe que je vois fréquemment.

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