Par Jérémie Gauthier / diplômé d’IRIS Sup’
La F1 souffre d’un paradoxe : si elle se réclame aujourd’hui d’un sport mondial, elle est devenue de moins en moins accessible pour une part non-négligeable de son public. La mondialisation aurait en effet dû démocratiser la discipline par la conquête de nouveaux marchés depuis le berceau européen ; mais la logique du profit poussée à l’extrême par Bernie Ecclestone et sa principale compagnie d’exploitation des droits commerciaux a peu à peu écarté la F1 de son grand public, par l’abandon progressif des chaînes gratuites au profit des chaînes câblées, ainsi que par les franchises exorbitantes exigées aux pouvoirs publics de métropoles émergentes d’Asie avides de reconnaissance internationale et où l’organisation d’un Grand Prix de F1, faute de popularité, n’est pas rentable.
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