Par David Roux, titulaire d’un master en Géopolitique de Sciences Po’ Toulouse, étudiant à IRIS Sup’ en Défense, sécurité et gestion de crises
François Hollande connaissait mal le monde arabe à son arrivée à l’Élysée et assumait un tropisme affiché envers Israël [1]. L’ironie du sort fit coïncider son élection avec l’avènement de plusieurs bouleversements majeurs : les printemps arabes, la guerre en Syrie et l’essor fulgurant de Daech.
En 2012, le candidat Hollande avait promis un désengagement des troupes françaises d’Afghanistan et semblait s’inscrire sur une ligne de rupture par rapport à l’interventionnisme armé de son prédécesseur. Cette ligne de campagne faisait écho à l’image désirée et entretenue d’un socialisme pacifique et non-interventionniste. La réalité fut tout autre.
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